Index, nomenclature, lexique...Couvrir le champ des possibles?
De la qualité de l'accompagnement..
Accompagner : de "ac" (mouvement vers) "com" (avec) "pagn" (pain, nourrir). "prendre pour compagnon", puis "se joindre à quelqu'un", "marcher tranquillement, pas à pas, sur un chemin".
C’est être "à côté"de l'autre. L'accompagnant est dans "la secondarité", c'est bien l'autre qui est devant, non l'accompagnant. Idée de transition : l’accompagnement est lié à une circonstance, une actualité, un événement, une situation, un état des choses présent à un moment donné. L'accompagnement est temporaire, occasionnel : il vient en aide.
D'un point de vue social : c’est une relation contractuelle entre des individus, temporairement ou non en situation sociale difficile; qui consiste, dès le départ, à construire une relation accompagnant‐accompagné afin d’atteindre les objectifs fixés en commun.
Coacher : de l’anglo‐saxon coach : diligence (coche en français). Le cocher était celui qui conduisait une voiture à cheval ( autrement dit postillon ou encore automédon conducteur du char d'Achille … chez Homère…)
Un coach : est un accompagnateur personnel ou d'équipe. Venu du sport (où l'on préfère souvent le terme d'entraîneur), le mot coach est entré dans le monde de l'entreprise, où l'on parle de coaching.
Le coaching est un travail d'accompagnement et de soutien qui permet à une personne de développer son potentiel relationnel pour améliorer sa performance managériale et son efficacité opérationnelle.
Le coaching est particulièrement recommandé dans les circonstances suivantes : accompagnement du changement, besoin de faire évoluer sa carrière, améliorer son efficacité managériale, difficulté relationnelle, situation d'exception (stress et souffrance au travail).
Le coaching est "l’accompagnement de personnes ou d’équipes pour le développement de leurs potentiels et de leurs savoir-faire dans le cadre d’objectifs professionnels" (Société Française de Coaching).
Conseiller : du latin consilium, dérivé de consulere (consulter).
Utilisé à l’origine dans le conseil juridique pour nommer "l’endroit où l’on délibère", "avis que l’on donne à quelqu’un sur ce qu’il doit faire".
Dans la langue anglo‐saxonne : ensemble de pratiques qui consistent à orienter, conseiller, aider, informer, soutenir, traiter.
En France : notion de délibération, de pratique réflexive, mais aussi de singularité, plus que de recettes.
Mentorer : du nom propre Mentor (ami auquel Ulysse confia ses biens et l’éducation de son fils). Personne servant de conseiller sage et expérimenté. Notion de passeur, de guide, de modèle, parfois « directeur de conscience ». Catalyseur d’êtres, révélateur de personnes.
Personne "nourrissante": elle confirme chez l’autre l’envie d’être ce qu’il peut devenir et ce qu’il peut être, valorise chez l’autre l’autonomie, veille à préserver l’intégrité et la croissance personnelle de l’autre, valorise l’individualité de l’autre, porte une attention au bien‐être et au bonheur de l’autre.
Le mentoring peut porter sur du partage de connaissances, du support pour promouvoir une idée en interne en dehors de la ligne hiérarchique, de l’accompagnement au changement, du conseil sur des aspects professionnels ou sur l’équilibre vie professionnelle/ vie privée, de l’accompagnement sur des transitions professionnelles. Le mentor partage ses propres expériences, aide à décoder les situations, à faire des choix…
Tutorer : latin tutor, tutrix, désigne un défenseur, un protecteur, un gardien. A l’origine : logeur prenant en pension des étudiants. En horticulture : perche soutenant un jeune arbre. Relation entre deux personnes de type "maître‐apprenti"dans laquelle entrent une dimension d’apprentissage et de socialisation, une dimension productive et éducative, une dimension d’aide et de soutien, une aide psychologique et pédagogique.
Sa finalité, c'est d'amener la personne accompagnée à résoudre en autonomie les problèmes rencontrés au travail. Le tuteur ne se limite pas à la figure du "compagnon": dans les contextes fortement évolutifs, lorsqu'il s'agit plus de se doter de stratégies d'actions que d'appliquer des recettes toute faite.
Sources : Groupe Paris XII
Notre blog : Apprendre autrement...
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